[Vente régionale de yearlings à Parilly]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0149 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Le 12 octobre 1991, en soirée, tout ce que compte le monde régional du pur-sang aura rendez-vous sous un chapiteau dressé sur l'hippodrome de Parilly pour la 16e édition des ventes aux enchères de yearlings de Lyon. Une tradition? Plus vraiment, puisque le syndicat des éleveurs du Centre-Est avait supprimé cette vacation de jeunes chevaux en 1988, marasme oblige. "C'est un défi que nous relevons", explique Bernard Ferrand, l'homme qui a remis la vente sur les rails. Le nouveau président des éleveurs en laisse sceptique plus d'un, mais sa foi est inébranlable. "Notre région est une grande terre d'élevage et il serait une hérésie de ne pas lui offrir une vitrine : Le Centre-Est produit d'excellents chevaux, en obstacle notamment, et il faut dire haut et fort que leur rapport qualité/prix est exceptionnel". C'est vrai qu'ils ne sont pas si rares ces petits propriétaires bien inspirés à avoir gonflé leur compte en banque grâce à un yearling déniché à bas prix. N'en déplaise aux éternels grincheux, à Lyon, les bonnes affaires sont tout de même monnaie. courante. "Sortir huit gagnants du grand steeple-chase de Paris en l'espace de quinze ans n'est pas le fait du hasard", poursuit encore Bernard Ferrand, qui se plaît à rappeler le cas d'un certain Pastoura, acheté 35.000 francs et riche de près de deux millions de francs de gains. L'élevage régional, c'est un fait, "sort" des chevaux qui sortent de l'ordinaire. Pourtant, le bataillon des grands propriétaires lyonnais s'en va généralement faire son marché aux ventes de Deauville. Qui peut leur reprocher d'investir dans des bêtes à rêve présentant toutes un pedigree inspirant un minimum de confiance. A Lyon, ce n'est pas le cas et il faut prendre de sacrés risques : sur les quarante-quatre yearlings et deux ans qui défileront dans le ring lors de cette soirée, seule une quinzaine peut revendiquer des origines vraiment intéressantes, à défaut d'être loyales. Source : "La fièvre du cheval" / Julien Grandpré in Lyon Figaro, 11 octobre 1991, p.30-31.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP04516.
note bibliographique Lyon Figaro, 14 octobre 1991, p.40.

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